« Le harcèlement est une violence répétée, continue, sur une longue période par une personne ou un groupe de personnes à l’égard d’une autre. Les attaques peuvent être verbales, physiques ou psychologiques. »
(Association Marion La Main Tendue)
Ce sont des « actes négatifs délibérés et répétés, à l’égard d’une personne qui ne voit pas comment y mettre fin. »
(Benoît Galand, chercheur de l’UCL)
- L’intention : les faits sont volontaires et non accidentels. L’intention de nuire n’est pas systématique.
- La répétition : les agissements doivent être répétés et observés sur le long terme.
- Le rapport de domination : la victime est dans l’impossibilité de fuir ou de lutter efficacement en vue de se soustraire à cette dynamique de harcèlement.
- Il s’agit d’un phénomène dynamique : le harcèlement se reproduit tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Cela ne s’arrête pas.
- Plusieurs personnes sont impliquées : l’auteur, la victime et les témoins (voir section sur la Relation Triangulaire). Les témoins sont notamment indispensables aux intentions de l’auteur.
- Physique : vols, gestes menaçants, jets d’objets, gifles, pincements, griffes, cheveux tirés, bousculades, bagarres, enfermement, etc.
- Verbale : rumeurs, moqueries, insultes répétées, éclats de rire, menaces, chantage, humiliations, etc.
- Sexuelle : rumeurs à caractère sexuel, attouchements, agressions sexuelles, blagues sexistes, divulgation de photos intimes, propos/insultes à caractère homophobe, etc.
- Relationnelle : fait de nier, de ne jamais choisir la victime, refus de contact, rejet, refus d’inviter la cible, faire comme si la victime n’existait pas, dissuasion des autres de fréquenter la cible, etc.
- Matérielle : dégradation ou dissimulation d’objets, vols, etc.
- Numérique : insultes sur les réseaux sociaux, création de groupes sur les réseaux sociaux desquels la cible est exclue, fait de poster des textes/photos/vidéos humiliants, etc.
- L’apparence physique
- Des centres d’intérêts différents
- Le style vestimentaire
- Un handicap
- La personnalité
- Etc.
D’un point de vue adulte, cette différence paraît bien souvent insignifiante mais, pour les pairs, elle peut parfois constituer un frein décisif à l’intégration du jeune au sein du groupe.
« Le harcèlement est une violence répétée, continue, sur une longue période par une personne ou un groupe de personnes à l’égard d’une autre. Les attaques peuvent être verbales, physiques ou psychologiques. »
(Association Marion La Main Tendue)
Ce sont des « actes négatifs délibérés et répétés, à l’égard d’une personne qui ne voit pas comment y mettre fin. »
(Benoît Galand, chercheur de l’UCL)
- L’intention : les faits sont volontaires et non accidentels. L’intention de nuire n’est pas systématique.
- La répétition : les agissements doivent être répétés et observés sur le long terme.
- Le rapport de domination : la victime est dans l’impossibilité de fuir ou de lutter efficacement en vue de se soustraire à cette dynamique de harcèlement.
- Il s’agit d’un phénomène dynamique : le harcèlement se reproduit tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Cela ne s’arrête pas.
- Plusieurs personnes sont impliquées : l’auteur, la victime et les témoins (voir section sur la Relation Triangulaire). Les témoins sont notamment indispensables aux intentions de l’auteur.
- Physique : vols, gestes menaçants, jets d’objets, gifles, pincements, griffes, cheveux tirés, bousculades, bagarres, enfermement, etc.
- Verbale : rumeurs, moqueries, insultes répétées, éclats de rire, menaces, chantage, humiliations, etc.
- Sexuelle : rumeurs à caractère sexuel, attouchements, agressions sexuelles, blagues sexistes, divulgation de photos intimes, propos/insultes à caractère homophobe, etc.
- Relationnelle : fait de nier, de ne jamais choisir la victime, refus de contact, rejet, refus d’inviter la cible, faire comme si la victime n’existait pas, dissuasion des autres de fréquenter la cible, etc.
- Matérielle : dégradation ou dissimulation d’objets, vols, etc.
- Numérique : insultes sur les réseaux sociaux, création de groupes sur les réseaux sociaux desquels la cible est exclue, fait de poster des textes/photos/vidéos humiliants, etc.
- L’apparence physique
- Des centres d’intérêts différents
- Le style vestimentaire
- Un handicap
- La personnalité
- Etc.
D’un point de vue adulte, cette différence paraît bien souvent insignifiante mais, pour les pairs, elle peut parfois constituer un frein décisif à l’intégration du jeune au sein du groupe.
Un fait de harcèlement se caractérise par la présence de trois acteurs : l’auteur, la victime et les témoins.
L’auteur : il s’agit de la personne à l’initiative du fait de harcèlement. L’auteur recherche l’attention et la caution de ses pairs, les témoins, créant ainsi un rapport de domination avec la victime. C’est une personne qui a généralement du charisme, qui se défend souvent de ses actes par l’humour et la dérision, ce qui crée un sentiment de confusion entre ce qui est bien et mal. Elle également faire preuve d’un manque d’empathie envers la victime.
La victime : il s’agit de la personne qui est la cible des actes de harcèlement. Elle se mure souvent dans le silence (voir section sur L’invisibilité du phénomène), ce qui rend la situation d’autant plus invisible aux yeux des adultes.
- La diffusion de la responsabilité : « Quelqu’un le fera bien à ma place »
- L’influence sociale : « Pourquoi est-ce moi qui dois aider ?
- L’appréhension de l’évaluation : « Qu’est-ce qu’on va penser de moi si j’interviens ? »
- La peur d’être à son tour victime
- 5,6% des victimes en parlent à un adulte.
- 1,8% des témoins en parlent à un adulte.
Un fait de harcèlement se caractérise par la présence de trois acteurs : l’auteur, la victime et les témoins.
En Belgique, environ un élève sur trois est concerné par le harcèlement durant sa scolarité (en tant qu’auteur, victime ou témoin).
- 5,6% des victimes en parlent à un adulte.
- 1,8% des témoins en parlent à un adulte.
Il s’agit de la personne à l’initiative du fait de harcèlement. L’auteur recherche l’attention et la caution de ses pairs, les témoins, créant ainsi un rapport de domination avec la victime. C’est une personne qui a généralement du charisme, qui se défend souvent de ses actes par l’humour et la dérision, ce qui crée un sentiment de confusion entre ce qui est bien et mal. Elle également faire preuve d’un manque d’empathie envers la victime.
Il s’agit de la personne qui est la cible des actes de harcèlement. Elle se mure souvent dans le silence (voir section sur L’invisibilité du phénomène), ce qui rend la situation d’autant plus invisible aux yeux des adultes.
- La diffusion de la responsabilité : « Quelqu’un le fera bien à ma place »
- L’influence sociale : « Pourquoi est-ce moi qui dois aider ?
- L’appréhension de l’évaluation : « Qu’est-ce qu’on va penser de moi si j’interviens ? »
- La peur d’être à son tour victime
Les conséquences du harcèlement sur les acteurs
Le propre d’une situation de harcèlement est qu’elle s’inscrit généralement sur le long terme. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène :
Dans de nombreuses situations de harcèlement, l’auteur et les témoins justifient leurs actes en jouant la carte de l’humour. L’auteur va bien souvent avoir recours à la moquerie (surnoms, blagues, canulars, etc.), il va par exemple insulter la cible et puis ajouter que « c’était pour rire », semant la confusion. Face à ce genre de situation, il peut être bon de se poser quelques questions : Peut-on rire de tout ? Qui décide de ce qui est drôle ? Qu’est-ce qui relève du jeu ou de l’agression ?
La méconnaissance du phénomène du harcèlement, associé au silence des victimes, peut retarder la prise de conscience de l’entourage.
Le propre d’une situation de harcèlement est qu’elle s’inscrit généralement sur le long terme. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène :
- La loi du silence : les victimes de harcèlement parlent rarement de leur situation, encore moins au corps enseignant, par peur des représailles mais aussi parce qu’elles ont honte. Il arrive également que les parents ne soient pas au courant des mésaventures de leur enfant car ce dernier porte une double culpabilité : il se sent responsable de la situation et devra faire face au chagrin de ses parents.
- L’invisible visibilité : les faits de harcèlement sont souvent visibles aux yeux des camarades mais suffisamment discrets pour ne pas attirer l’attention du corps enseignant. Cela peut notamment s’expliquer par le fait que les professeurs ou surveillants se succèdent tout au long de la journée : un acte de harcèlement pourrait être relevé par un adulte et lui apparaître comme un fait isolé, car il n’est pas en mesure de constater à quel point la situation se répète. Le risque est également de minimiser les agissements en les considérant comme des boutades d’enfant, cependant l’accumulation des faits sur une journée est DANGEREUSE.
- Rire et dérision : dans de nombreuses situations de harcèlement, l’auteur et les témoins justifient leurs actes en jouant la carte de l’humour. L’auteur va bien souvent avoir recours à la moquerie (surnoms, blagues, canulars, etc.), il va par exemple insulter la cible et puis ajouter que « c’était pour rire », semant la confusion. Face à ce genre de situation, il peut être bon de se poser quelques questions : Peut-on rire de tout ? Qui décide de ce qui est drôle ? Qu’est-ce qui relève du jeu ou de l’agression ?
Le cyberharcèlement comprend toutes les formes d’harcèlement passant par la voie électronique. Contrairement à une situation de harcèlement « classique », le cyberharcèlement est souvent décrit comme plus invasif pour la victime, le lien n’étant jamais réellement coupé avec l’auteur. Les faits de l’école et de vie du jeune sont discutés sur les réseaux sociaux et inversement. La victime n’a pas de répit, le phénomène est démultiplié et elle peut recevoir en une heure des centaines de messages d’insultes.
De plus, le message diffusé massivement peut être visible par un grand nombre de personnes et rester de manière permanente sur Internet. Les faits de harcèlement peuvent donc être occasionnés par un plus grand nombre de personnes et trouver échos dans d’autres écoles.
En outre, reclus derrière son écran, le harceleur est parfois anonyme et n’a pas toujours conscience des dégâts occasionnés chez la victime, considérant la situation comme une plaisanterie.
Comment reconnaître une situation de cyberharcèlement ?
- Les insultes, les intimidations ou menaces en ligne
Exemple : slutshaming = fait d’attaquer, insulter, culpabiliser une femme en raison de son comportement jugé comme provoquant ou ouvertement sexuel - La propagation de rumeurs
- La publication de photos ou de vidéos peu flatteuses d’une personne
Exemple : revenge porn = fait de diffuser dans un but de vengeance des images à caractère sexuel de son ancien partenaire - L’usurpation d’identité digitale
- Créer une discussion, un groupe, une page dans le but de dénigrer une personne
- Le happy-slapping : fait de diffuser des images ou la vidéo d’une personne se faisant agresser. La personne diffusant ces images risque en plus d’être accusée de non-assistance à personne en danger et de complicité de coups et blessures.
À SAVOIR : passer 3h/jour sur les réseaux sociaux augmente de 10 fois le risque de cyberharcèlement.
Le cyberharcèlement comprend toutes les formes d’harcèlement passant par la voie électronique. Contrairement à une situation de harcèlement « classique », le cyberharcèlement est souvent décrit comme plus invasif pour la victime, le lien n’étant jamais réellement coupé avec l’auteur. Les faits de l’école et de vie du jeune sont discutés sur les réseaux sociaux et inversement. La victime n’a pas de répit, le phénomène est démultiplié et elle peut recevoir en une heure des centaines de messages d’insultes. De plus, le message diffusé massivement peut être visible par un grand nombre de personnes et rester de manière permanente sur Internet. Les faits de harcèlement peuvent donc être occasionnés par un plus grand nombre de personnes et trouver échos dans d’autres écoles. En outre, reclus derrière son écran, le harceleur est parfois anonyme et n’a pas toujours conscience des dégâts occasionnés chez la victime, considérant la situation comme une plaisanterie.
Comment reconnaître une situation de cyberharcèlement ?
- Les insultes, les intimidations ou menaces en ligne
Exemple : slutshaming = fait d’attaquer, insulter, culpabiliser une femme en raison de son comportement jugé comme provoquant ou ouvertement sexuel - La propagation de rumeurs
- La publication de photos ou de vidéos peu flatteuses d’une personne
Exemple : revenge porn = fait de diffuser dans un but de vengeance des images à caractère sexuel de son ancien partenaire - L’usurpation d’identité digitale
- Créer une discussion, un groupe, une page dans le but de dénigrer une personne
- Le happy-slapping : fait de diffuser des images ou la vidéo d’une personne se faisant agresser. La personne diffusant ces images risque en plus d’être accusée de non-assistance à personne en danger et de complicité de coups et blessures.
À SAVOIR : passer 3h/jour sur les réseaux sociaux augmente de 10 fois le risque de cyberharcèlement.